Broutards L’activité d’exportation vers l’Italie se porte bien
Les sorties de la semaine sont régulières, mais elles reflètent le recul global de la production, évalué à –7 % de charolais et –3 % de limousins disponibles en avril. Cette tendance devrait se poursuivre sur le mois de mai. Le commerce se tient relativement bien, malgré l’absence d’autres marchés porteurs que l’Italie.
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À l’exportation, le marché italien est un des seuls à bénéficier de tarifs rémunérateurs en viande. De son côté, l’Espagne redémarre doucement son activité bien que les exportateurs restent très prudents sur l’assise financière des acheteurs.
Sur l’ensemble des marchés et cadrans, l’activité commerciale est fluide. Tous les mâles de qualité et vaccinés pour l’exportation se vendent sans difficulté, à des tarifs stables. Les charolais U de 400 à 450 kg sont valorisés autour de 2,70 €/kg vif sur Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais. À l’Ouest, la vente est également régulière dans les broutards charolais de 250 à 300 kg. Ces derniers se vendent à un prix moyen de 3,00 €/kg vif sur Cholet ou Châteaubriant. Dans le limousin, l’offre est ponctuellement plus importante sur Ussel, entraînant un léger tassement des prix. Les tarifs des sujets de 350 à 400 kg s’établissent à 3,85 €/kg vif.
Dans la moyenne marchandise, l’animation commerciale reste en revanche très calme. Des stocks sont constitués dans les campagnes ces dernières semaines, faute de débouchés suffisants en direction de l’Espagne. Si le commerce reprend doucement, les tarifs restent peu soutenus. Les charolais R de 250 à 300 kg sont valorisés autour de 2,65 €/kg vif.
La petite marchandise croisée reste faiblement valorisée. Les prix vont de 450 à 650 € parmi les mâles tandis qu’ils oscillent entre 300 et 500 € dans les femelles. Dans les bonnes charolaises ou limousines préparées pour l’Italie, le commerce se montre également modéré.
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